Ce que j’ai cuisiné cette semaine (2025, semaine 9)

Beaucoup de déception cette semaine, mais aussi quelques succès. Parfois, on essaye des trucs et ça ne fonctionne pas. Shit happens. Quand le Canadien va bien, difficile de trop mal allé.

• Filet de porc rôti à l’érable et au gingembre avec bette à carde et carottes (du livre Cook for Your Gut Health) : 4/10. Honnêtement, très décevant. Les filets de porc étaient en rabais à l’épicerie, donc je cherchais une recette intéressante dans mes livres. La recette à première vue était intéressante (j’adore l’érable), mais j’aurais dû bien la lire avant de l’ajouter à mon menu… Il y a un flagrant manque de sel dans cette recette. On n’indique même pas d’assaisonné le porc avant de le faire saisir (mais j’ai assaisonné pareil puisque je sais que c’est nécessaire pour le goût). La seule source de sel (dans la recette originale) provient de la sauce. J’ai aussi acheté du kale au lieu de la bette à carde, car je ne sais pas lire… La recette en demandait 2 livres et je ne sais pas si la bette à carde c’est dense, mais 2 livres de kale c’est beaucoup de kale. J’ai seulement utilisé le quart.

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• Barre au citron avec croûte sablée (de Sally’s Baking Addiction) : 6/10. Je disais dans mon dernier blogue que les recettes de Sally sont souvent gagnantes. Mais pas toujours. En tout cas, pas cette fois-ci. Je ne sais pas si c’était ma faute, mais la croûte était vraiment graisseuse, et les barres ont complètements collés dans le plat de cuisson une fois reffroidies. J’ai fait cette recette car je voulais préparer quelque chose qui pouvait se partager pour le bureau, et j’avais un sac de citron qui n’avaient pas beaucoup de vie restante (j’aurais dû les congeler). J’ai fait une seule substitution aux ingrédients de la garniture : j’avais 5 œufs et j’en avais besoin de 6 (je n’avais pas planifié de faire cette recette). J’allais faire pour souper une recette qui avait besoin d’une canne de pois-chiche, donc j’ai utilisé 45 ml du liquide dans la canne (appelé aquafaba) comme substitut d’œuf. Je ne crois pas que ça a trop impacté la texture de la garniture au citron, en tout cas, elle était bonne. Quand je suis arrivé pour couper de petits morceaux pour apporter au travail, la pâte était complètement collée au plat. J’ai fais mon possible, mes les carrés n’étaient pas beau. J’ai pris comme décision exécutive de ne pas apporter cet échec au bureau. Pendant 5 jours on a mangé des restants de barres de citron…j’ai fini par en jeter le 1/3 (je me sens mal un peu, mais on était vraiment tanné).

  

  

• Ragoût éthiopien de pois chiches au mélange d’épices Berbere (du livre Milk Street 365) : 7/10. J’avais le goût de faire quelque chose d’un peu différent, et ceci était différent ! Moi j’ai bien aimé, mais pour ma blonde c’était un simple ok. J’ai fait mon propre mélange d’épices Berbere (j’ai mis le quart de poivre de Cayenne que la recette dans le livre indiquait. Ma blonde est très sensible). Facile à faire et très bon.

  

• Injera Rapide (de Cooks Hideout (Archive)) : 7/10. Servi avec le ragoût éthiopien. C’était parfait. J’ai fait la version rapide, car j’ai décidé à la dernière minute de faire ça. Je n’avais pas de farine de teff, mais c’était indiqué que la farine de sarrasin était acceptable comme substitue.

  

• Kale braisé au paprika avec tofu et orge perlé (de moi!) : 7.5/10. Je suis biaisé, car c’est moi qui aai improvisé la recette. Mais c’était vraiment bon et très nourrissant. Je voulais passer des restants :

  • Il me restait une quantité industrielle de kale.
  • J’avais une demie canne de pâte de tomate qui allait certainement moisir bientôt.
  • J’avais du bouillon de bœuf dans le frigo (que j’avais utilisé pour les pâtés à la viande).
  • J’avais aussi réservé le liquide de cuisson de la viande du pâté à la viande (dans la recette, on fait mijoter la viande dans du bouillon de bœuf, et ensuite et égoutte la viande et jette le liquide de cuisson). Moi j’ai gardé ce liquide, c’était comme un genre de bouillon de bœuf légèrement assaisonné d’épices de pâté à la viande.)
  • Un fond de sac d’orge perlé qui datait d’au moins 3-4 ans…

  
  Pour le kale braisé, je me suis inspiré d’une recette dans le livre No-Recipe Recipes de Sam Sifton.

  C’était amusant d’improviser cette recette. Je n’ai pas l’habitude de faire ça, mais ça m’a donné le goût de continuer les expériences.

  

• Poulet au miso et à l’érable cuit sur une plate avec choux de Bruxelles (de NYT Cooking) : 4/10. Je pensais qu’il me restait suffisamment de miso blanc pour la recette, mais hélas ce n’était pas le cas. Je crois que j’ai seulement mis la moitié de la quantité, et je suis certain que c’est à cause de ça que le plat a été un échec. Ça manquait cruellement de goût. C’était trop sucré, ça manquait d’acidité et de complexité. Je ne suis pas 100% convaincu que le miso manquant aurait sauvé le plat, mais ça aurait été au moins un 6.5/10. J’ai utilisé des hauts de cuisse de poulet au lieu de poitrines, et une chance car ça aurait probablement été super sec.

  

• Épeautre avec tofu, champignons et épinards (du livre Cook for Your Gut Health) : 6/10. La sauce avec du miso rouge, mayonnaise, et gingembre était excellente. L’épeautre perlé avait une texture intéressante (note: ne pas suivre les directions dans la recette. Utiliser les instructions sur l’emballage). Le tofu avait peu de goût, une chance que j’ai ajouté du sel. Les épinards étaient correct.

  

• Pâté au saumon (de Montana Outdoor) : 5/10. Mais la pâte était un 7/10.

  Tel que j’ai expliqué dans mon précédent article sur ce blogue, la garniture était sèche, et les patates n’étaient pas cuites. En regardant d’autres recettes de pâté, j’aurais probablement dû faire cuire les patates dans de l’eau bouillante. Et comme j’ai indiqué, il n’y avait vraiment pas assez de béchamel.

  J’aimerais vraiment avoir une pâte 10/10, je crois que d’utiliser du saindoux (graisse de porc) est la solution, pour avoir le goût authentique des pâtés avec lesquels j’ai grandi.

• Pain blanc de base (du livre King Arthur Baking School) : 8/10. Super simple à faire comme pain, malgré le fait que je crois que je n’ai pas été assez patient avec le pointage de forme (après 30 minutes ça semblait prêt, mais la pâte a déchirée un peu donc ça m’indique que la pâte n’était pas suffisamment prête, under-proofed ils disent en anglais). J’ai utilisé pour la première fois mon nouveau mixeur à pain, et j’ai été très impressionné. Mais j’ai encore beaucoup à apprendre sur comment m’en servir, j’ai besoin de m’en servir beaucoup plus pour me faire une tête. Mais c’est très positif. Facile à nettoyer, très peu salissant. Ça a pris une vingtaine de minutes de pétrissage avant que la pâte passe le window-pane test, c’est-à-dire que la structure de gluten était suffisamment forte pour soutenir la fermentation (voir la vidéo du pétrissage en action). La prochaine fois je vais mélanger la farine et l’eau en premier, attendre 20 minutes (autolyse), et puis finalement ajouter la levure et pétrir. Je vais parler de cette belle machine sur ce blogue plus en détail dans les prochaines semaine.

  J’ai pu en même temps essayer ma nouvelle planche à pâtisserie, c’est tellement plus simple à nettoyer et à utiliser (contrairement à mon horrible comptoir).